Jean-Claude Casanova : un homme d’honneur
Il se dit que Jean-Claude Casanova serait compromis dans les « erreurs de comptabilité » de « Sciences Po la Grande », en tant que président de la FNSP et autres fonctions par lui cumulées.
Cela fait longtemps que je considère ce barriste barrissant d’une trompe lugubre comme un raseur pontifiant et un trousseur hors pair des lieux communs les plus éculés, en particulier dans la prestation qu’il fournit régulièrement avec Jean-Marie Colombani sur France Culture (La rumeur du monde, samedi, 13 h 45, ou plutôt Radio FLNC : Front libéral de néantisation de la culture).
Mais je sais aussi, depuis moins longtemps, que cette personnalité est d’une parfaite honnêteté intellectuelle et est dotée d’un exceptionnel sens de l’honneur. Voici comment :
Peu après la mort de Jean-François Revel, qui avait donné lieu à un numéro hagiographique de Commentaire, j’avais réussi à obtenir ce que je cherchais depuis plusieurs années : la preuve d’une crapulerie littéraire dudit Revel. J’en ai rapidement fait part à Jean-Claude Casanova, qui n’en a jamais accusé réception, sans parler de me dire ce qu’il pensait de ce que j’avançais sur ce parangon de la pensée libérale, cet exemple pour l’humanité qu’était (selon lui). Etait-il possible de marquer son assentiment avec plus de force (en vertu de l’adage « Qui ne dit mot consent ») ?
Je lui ai écrit plusieurs fois, à Commentaire et à France Culture, d’abord sérieusement, puis en me foutant de sa gueule : silence total sur la ligne Casanova. Etait-il possible de faire preuve de plus de courage ?
Par conséquent, si Jean-Claude Casanova avait un jour des démêlés avec la justice, je n’hésiterai pas à me présenter comme témoin de moralité, pour affirmer haut et fort que « cet homme est véritablement un homme d’honneur ».
Voici le lien vers le texte évoqué ci-dessus, que j’intitulerai désormais : « Une crapulerie intellectuelle de Jean-François Revel ».